Le 1er Mai, journée internationale de lutte et de solidarité, n’appartient qu’aux travailleurs et à eux seuls !

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Publié le 30 Avr. 2025
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Des sénateurs de droite, des élus du R.N., le gouvernement, des patrons, veulent s’en prendre au 1er Mai que les travailleurs et leur syndicat se sont gagnés par leur lutte il y a 135 ans !

Le 1er Mai fut une conquête – dans le sang et les larmes - du monde du Travail qui apporta par la suite des conquis revendicatifs (1919, 1936,1968…), face à la voracité de celles et ceux qui au nom d’une pseudo « liberté du travail » en réclament toujours plus pour satisfaire leur ‘portefeuille’, les actionnaires, le monde de la finance. Le 1er Mai c’est aussi la solidarité internationale des travailleurs pour la Paix entre les nations, l’opposition à toute guerre et crimes de guerre, contre les injustices, pour les libertés syndicales.

A entendre le R.N et ses sbires le 1er Mai serait la « fête du travail », pas celle de « l’oisiveté » ni de « l’assistanat ». Ceux-là mêmes qui prétendent défendre les travailleurs à longueur de journée !!! En fait un retour à une période noire de notre pays sous l’occupation en 1941 par l’Allemagne nazie que les responsables pétainistes de l’Etat français institutionnalisent en « fête du travail et de la concorde sociale » pour en subvertir le sens originel. Tout est fait pour vider le 1er Mai de sa substance révolutionnaire.

A écouter Catherine Vautrin, nommée « ministre du travail », il faudrait tenir compte des spécificités « pour toutes les professions concernées » (sic) ! De qui se moque-t-on ? C’est oublier que cette élue de droite ouvre encore un peu plus la boite à pandore après l’expérience du travail du dimanche qui est aujourd’hui totalement libéralisé au détriment du repos salvateur, de la vie de famille, des loisirs et de la culture.

Depuis 1947, le 1er Mai est un jour férié, obligatoirement chômé et payé.

Depuis les années 1980, un certain nombre d’acteurs non syndicaux (réfugiés, immigrés, etc.) participent à cette journée internationale.

Aujourd’hui, les tenants de la « révolution droitière » tentent de détourner et récupérer cette journée de lutte et de solidarité au seul profit de ceux et celles qui exploitent, agressent, spolient, s’expatrient, trompent les travailleurs de notre pays avec l’objectif de les diviser, de stigmatiser les organisations syndicales et en particulier la Cgt. Les droits des travailleurs ne sont pas tombés du ciel. Faisons en sorte de nous dresser contre tous les postulats droitiers et obtenir encore plus de nouvelles conquêtes.

Tarbes le, 28 avril 2025

Jean-Luc AMBROSINI
Président de l’Institut Départemental
d’Histoire Sociale CGT des Hautes-Pyrénées

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