Le dimanche 22 juin, c’est la réouverture de la ligne Montréjeau – Luchon : une victoire pour le rail et pour le territoire

Dans un contexte de crise climatique, de fracture territoriale et de saturation routière, le retour du train dans la vallée du Luchonnais représente une réponse concrète aux besoins de mobilité durable, accessible et solidaire.

• C’est aussi un signal fort pour le ferroviaire dans les territoires ruraux
En effet, la réouverture de cette ligne démontre qu’avec de la volonté politique, le train peut redevenir un outil structurant pour les territoires de montagne et les zones rurales.

Elle redonne de la vie à des gares délaissées, recrée du lien social et offre une alternative à la voiture, en particulier pour les jeunes, les personnes âgées ou les précaires.
La CGT cheminote exige la réouverture d’autres lignes suspendues en Occitanie et ailleurs (Agen-Auch, Alès-Bessèges...). Ces lignes doivent être ré-ouvertes par la SNCF et dans le cadre d’une entreprise unique et intégrée de service public du ferroviaire, contrairement à la réouverture Montréjeau-Luchon.

D’autres lignes sont fermées depuis des années et doivent être ré-ouvertes, notamment sur notre territoire comme celles de Tarbes-Bagnères ou encore Tarbes-Mont de Marsan.

• C’est une opportunité pour le tourisme et l’économie locale
Le retour du train à Luchon peut redynamiser le bassin de vie et l’économie touristique de la haute vallée de la Garonne. Il permettra aux vacanciers, curistes et randonneurs d’accéder plus facilement à cette destination prisée des Pyrénées, tout en réduisant l’empreinte carbone des déplacements.

Mais la CGT cheminote des Hautes-Pyrénées/Comminges reste vigilante sur les conditions de cette réouverture :
La CGT attire cependant l’attention sur les modalités d’application de la Loi LOM (Loi d’orientation des Mobilités), qui favorise des solutions “low-cost” comme les trains légers ou les modes d’exploitation externalisés comme ce sera le cas sur cette ligne ou la maintenance du réseau sera confiée à TSO et non à SNCF Réseau.
La ligne Montréjeau – Luchon ne doit pas devenir un terrain d’expérimentation à moindre coût ni un prétexte à la déréglementation.

C’est en ce sens que la CGT porte des exigences claires :
• Une exploitation ferroviaire publique pérenne et encadrée, assurée par du personnel qualifié (agents SNCF).
• Des infrastructures modernisées, sûres et accessibles à tous.
• Un ancrage dans le réseau TER Occitanie, avec une offre horaire adaptée aux besoins des usagers du quotidien.
• La garantie d’un service public ferroviaire de qualité et non une simple opération de communication.

Courriel : cheminotscgt.tarbes@wanadoo.fr

Contact Presse : Pierre Lacaze, secrétaire du syndicat CGT des cheminots HP/C - Tél. : 06 71 08 97 11